vendredi 11 novembre 2011

La mobilité des jeunes : avis du Conseil économique, social et environnemental.

Source : lecese.fr
 Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), organe consultatif de la République française, a voté le 09 novembre 2011 un avis sur la mobilité des jeunes. Voici le texte de la fiche synthétique :

La mobilité hexagonale : les freins à la mobilité sont très nombreux (administratifs, financiers, liés aux infrastructures ou socioculturels). Ces difficultés sont fortement corrélées aux inégalités sociales et territoriales.

Ces freins méritent d’être mieux appréhendés pour pouvoir être levés. Dans cette optique, le logement est le principal poste de dépenses en cas de mobilité. Pour un jeune qu’il soit étudiant, apprenti, en activité, ou en recherche d’emploi, les difficultés de transport et le coût de celui-ci peuvent aussi constituer un obstacle important, particulièrement dans les zones périurbaines et les zones rurales isolées.

La mobilité s’accroit avec le niveau de diplôme. Pour les formations techniques, en lycées professionnels ou en CFA, les jeunes privilégient le plus souvent la proximité de l’établissement au détriment d’un cursus plus conforme à leur motivation. Ils sont alors orientés par défaut.

Si la mobilité reste faible pour le premier cycle universitaire, elle est plus répandue pour les masters et les doctorats. A ce niveau d’études, les jeunes ont un projet professionnel plus défini et, de ce fait, recherchent des formations plus spécialisées que celles des premiers cycles. Elles ne sont pas toujours disponibles à proximité. La propension à être mobile devient alors plus forte. Les effectifs concernés, (étudiants au-delà de la licence ; 96 400 masters délivrés en 2008), sont cependant assez faibles.

La mobilité internationale : elle ne concerne que 16 % des étudiants (30 000 pour ERASMUS) auxquels s’ajoutent 2 000 jeunes pour LEONARDO et un nombre restreint d’enseignants et d’élèves pour COMENIUS. Il convient d’ajouter encore 8 000 jeunes à travers le programme « jeunesse en action », 62 000 jeunes chercheurs et 9 500 jeunes volontaires en VIE, VIA et VSI. Aux difficultés déjà exposées en matière de mobilité nationale, il faut ajouter les freins administratifs et de reconnaissance des acquis.

Jean-François BERNARDIN.



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