dimanche 27 novembre 2011

Statistiques : Les étudiants étrangers.

Actuellement, la Confédération étudiante lutte contre une circulaire du ministre de l'intérieur Claude Guéant dont l'objectif est de réduire l'accès à l'emploi des étudiants internationaux une fois qu'ils ont terminé leurs études. Cette décision risque d'impacter le prestige et l'influence de nos universités qui pourraient ainsi moins attirer. A titre indicatif, l'immigration régulière pour le travail a représenté l'année dernière 23650 des 144 000 titres de séjours accordés et les étudiants en quête du premier emploi n'en représentent qu'une portion.



Attention : échelle logarithmique. Réalisation : Antoine Sobocinski.

lundi 21 novembre 2011

Les Agitateurs.

Vous n’avez pas remarqué ? Quelque chose n’aurait-il pas changé depuis quelques temps à l’Université de La Rochelle ?

Non je ne parle pas des travaux à la FLLASH… Mais du nouveau paysage syndicalo-tracto-affichage. Et oui, comme il y a deux ans environ, ils sont de retour. Réglés tels des horlogers, ils apparaissent dès que se profilent les élections universitaires. Entre ces échéances électorales : rien.

En effet, après avoir milité lors des élections en 2010 pour les élections CROUS et des conseils centraux de l’Université de La Rochelle - Conseil d’Administration (CA), Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU) et le Conseil Scientifique (CS) - le MET et l’UNEF ont disparu du campus. Après avoir monté des listes et fait des élus, les étudiants rochelais ne les ont plus jamais revus. Ils sont venus prendre des voix, s’assurer d’avoir des élus - pour siéger au CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) puis au CROUS (permettant d’avoir des élus au CNOUS : Conseil National des Œuvres Universitaires et Scolaires) - afin de toucher les précieuses subventions de l’Etat pour leur fonctionnement.

Cependant, ils ont oublié quelque chose d’important. Des étudiants leur ont fait confiance pour les représenter au sein du CROUS et dans les différents conseils de l’université afin de faire valoir leur vote dans les orientations politiques de l’université. Or, ces élus on ne les a jamais vu siéger dans les conseils centraux (mis à part lors du premier conseil). Qui sont-ils ? Où sont-ils ?

A cause de cet absentéisme, les élus étudiants (ceux de la Confédération étudiante) sont en position de faiblesse lors des votes décisionnels. Le risque encouru est la mauvaise représentativité des étudiants au sein de ces organes universitaires. Et cela se caractérise par des choix de la part de l’université qui ne servent pas l’intérêt des étudiants (exemple : les impressions payantes à la BU).


Je m’adresse donc aux différents responsables du MET et de l’UNEF, qu’avez-vous à dire aux étudiants à qui vous avez menti il y a presque deux ans ? Vous portez non seulement la responsabilité du manque de rapport de forces entre les élus étudiants et le personnel universitaire mais également celle des décisions qui découlent de votre politique de la chaise vide.


En 2012 se dérouleront de nouvelles élections à l’Université de La Rochelle. La Confédération étudiante présentera des listes dans les différents conseils et siègera comme elle l’a toujours fait à La Rochelle. Car c’est notre devoir de représenter les étudiants qui nous ont élus ; contrairement à ces «agitateurs»…


Nicolas Thelliez,
élu au conseil d'UFR de la FLLASH,
secrétaire de la Confédération étudiante de La Rochelle.

mardi 15 novembre 2011

Conseils de résidence du CROUS à La Rochelle : victoire de la liste "la Confédération étudiante et les étudiants".

Priscilla Putéanus, tête de liste à la Cité Antinéa au cours de l'élection.

Aujourd'hui, mardi 15 novembre 2011, la liste présentée par la Confédération étudiante de La Rochelle avec d'autres étudiants a gagnée l'ensemble des sièges des Conseils de résidence Crous à La Rochelle.


Cette victoire écrasante s'explique tout simplement par l'absence de concurrence. Malgré ce qui peut sembler être un acte peu démocratique, la Cé-LR montre qu'elle reste fidèle à sa mission d'engagement pour la communauté universitaire. En effet, elle vient de montrer qu'elle est bien présente, et sera effectivement présente dans les conseils, pour défendre les droits des étudiants-locataires, animer les cités, etc.

vendredi 11 novembre 2011

La mobilité des jeunes : avis du Conseil économique, social et environnemental.

Source : lecese.fr
 Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), organe consultatif de la République française, a voté le 09 novembre 2011 un avis sur la mobilité des jeunes. Voici le texte de la fiche synthétique :

La mobilité hexagonale : les freins à la mobilité sont très nombreux (administratifs, financiers, liés aux infrastructures ou socioculturels). Ces difficultés sont fortement corrélées aux inégalités sociales et territoriales.

Ces freins méritent d’être mieux appréhendés pour pouvoir être levés. Dans cette optique, le logement est le principal poste de dépenses en cas de mobilité. Pour un jeune qu’il soit étudiant, apprenti, en activité, ou en recherche d’emploi, les difficultés de transport et le coût de celui-ci peuvent aussi constituer un obstacle important, particulièrement dans les zones périurbaines et les zones rurales isolées.

La mobilité s’accroit avec le niveau de diplôme. Pour les formations techniques, en lycées professionnels ou en CFA, les jeunes privilégient le plus souvent la proximité de l’établissement au détriment d’un cursus plus conforme à leur motivation. Ils sont alors orientés par défaut.

Si la mobilité reste faible pour le premier cycle universitaire, elle est plus répandue pour les masters et les doctorats. A ce niveau d’études, les jeunes ont un projet professionnel plus défini et, de ce fait, recherchent des formations plus spécialisées que celles des premiers cycles. Elles ne sont pas toujours disponibles à proximité. La propension à être mobile devient alors plus forte. Les effectifs concernés, (étudiants au-delà de la licence ; 96 400 masters délivrés en 2008), sont cependant assez faibles.

La mobilité internationale : elle ne concerne que 16 % des étudiants (30 000 pour ERASMUS) auxquels s’ajoutent 2 000 jeunes pour LEONARDO et un nombre restreint d’enseignants et d’élèves pour COMENIUS. Il convient d’ajouter encore 8 000 jeunes à travers le programme « jeunesse en action », 62 000 jeunes chercheurs et 9 500 jeunes volontaires en VIE, VIA et VSI. Aux difficultés déjà exposées en matière de mobilité nationale, il faut ajouter les freins administratifs et de reconnaissance des acquis.

Jean-François BERNARDIN.