vendredi 28 octobre 2011

Communiqué national : Pourquoi fermer les frontières à la connaissance, à l’innovation et à la réussite ??

Avec 50% de jeunes chercheurs étrangers dans ses laboratoires, 19% d’étudiants internationaux en Master et 11% en Licence, l’Université française rayonne sur son territoire et hors de ses frontières depuis des années grâce à la diversité des étudiants qui la composent. 

S’attaquer aujourd’hui à ces quelque 300 000 étudiants, c’est à la fois remettre en cause le principe d’ouverture de notre Université et mettre en péril le système d’enseignement supérieur et de la recherche de notre pays. 

Renoncer à près de la moitié de son activité de recherche et à 15% de ses effectifs constituerait une perte considérable pour l’économie et l’innovation à l’heure où la France perd chaque année de son influence sur la scène internationale

Cette année, en plus des difficultés habituelles que rencontrent les étudiants pour renouveler leur titre de séjour (disparités territoriales, zèle de certaines préfectures...) cette rentrée 2011 s’avère particulièrement compliquée pour les étudiants internationaux hors UE avec la publication de la circulaire du 31 Mai et du décret du 8 septembre.

La première, par des contrôles approfondis lors de la demande de changement de statut (étudiant à professionnel), conduit de nombreux jeunes diplômés étrangers de l’Enseignement Supérieur ayant des promesses d’embauche ou des contrats de travail dans des entreprises françaises à se voir refuser leur titre de séjour

Le  second demande aux étudiants internationaux de justifier de 640 à 770 € par  mois sur leur compte (contre 460 € auparavant soit le plus haut montant des bourses sur critères sociaux délivrées par le CROUS). 

La «Nord-Coréanisation» de notre savoir et de notre économie par monsieur Guéant n’est en rien une réponse crédible aux angoisses de notre génération. 

Par conséquent, face au caractère suicidaire pour notre économie et notre recherche d’une telle démagogie d’Etat, les étudiants s’organisent avec la Confédération étudiante et ses partenaires et lancent une pétition nationale ce jour demandant à Claude Guéant, Ministre de l’Intérieur et de l’Immigration le retrait de ces deux mesures qui condamnent à terme le savoir, le rayonnement et la prospérité française.

mercredi 19 octobre 2011

Compte-rendu des élus de la Cé-LR du conseil d'UFR de la FLLASH du 06 octobre 2011.

Au cours de ce conseil, il a été abordé les points suivants :
  1. Décision budgétaire modificative de la FLLASH et du CRHIA ;
  2. campagne d’emploi 2012 ;
  3. statuts de l’institut universitaire Asie-Pacifique (IUAP) ;
  4. validation d’une convention de partenariat avec l’université Haluoleo (Indonésie) ;
  5. classement des demandes de financement des projets d’action internationale 2012.

1. Le conseil vote les modifications proposées par le service de comptabilité. Il s’agit essentiellement du report de subventions pluriannuelles sur le prochain exercice (2012). Il est prévu d’ajouter aux conventions de stage une lettre demandant aux entreprises de bien vouloir affecter leur taxe d’apprentissage à l’université de La Rochelle et plus particulièrement à la FLLASH et ses filières. A titre indicatif, la FLLASH a reçu cette année 7304 € de taxe d’apprentissage tandis que certaines filières de l’UFR de Sciences parviennent à doubler leur budget grâce celle-ci.

2. Sujet brûlant largement abordé au dernier conseil, le conseil doit en reparler car une nouvelle proposition du bureau présidentiel de l’université de La Rochelle a été transmise. Il s’agit de transformer un poste de professeur en histoire ancienne et médiévale (21e section) en poste de maître de conférence en 21e section et qui sera rattaché au laboratoire LIENSS. Un poste de professeur d’économie (affecté en LEA) est transformé en poste de professeur d’histoire moderne et contemporaine (22e section) et sera affecté au CRHIA. Un poste complet d’ATER en lettres est transformé en poste d’ATER d’économie et est donc transféré en LEA. Enfin, un demi-poste d’ATER de la 22e section est transféré en lettres. La perte d’un demi-poste en lettre serait en partie compensée par l’arrivée des anciens professeurs de l’IUFM de la Rochelle qui a été dissous et intégré à l’université.
Un poste de professeur de 14e section (espagnol, portugais) n’ayant pu être pourvu depuis longtemps, il risque de disparaître définitivement. Aussi, il est proposé que le profil du poste soit élargit à la 11e section (anglais). Si le poste est pourvu en 11e, il sera conservé mais ne permettra pas de pallier à l’important déficit horaire (2500 heures) qui touche le LEA, surtout que cette formation est victime de son succès avec une augmentation constante de ses effectifs (en particulier en coréen mais également en espagnol et portugais).
Le problème de la conservation du nombre de professeurs d’université s’explique par leur rôle de colonne vertébrale de la recherche bien que, comme cela a été signalé par les IATOSS, cela impacte négativement la formation des étudiants puisque certains cours ne sont que difficilement assurés voire pas du tout (en LEA). Si l’enseignement est sacrifié, c’est que la perte de professeurs pouvant encadrer des thèses pourrait être catastrophique pour la FLLASH à terme. En effet, la disparition de professeurs pourraient amener l’école doctorale du PRES à retirer à la FLLASH l’ensemble des thèses pour les affecter à Poitiers ou Limoges. Or, en perdant le 3e cycle universitaire, on pourrait potentiellement perdre ensuite le 2e cycle, c’est à dire les masters : la recherche disparaîtrait complètement.
Concernant les personnels administratifs (IATOSS), ceux-ci ne pourront profiter d’aucune promotion comme depuis plusieurs années. Il a été également demandé si l’université ne pourrait pas redéployer un ou plusieurs postes d’autres pôles vers la FLLASH (le taux d’encadrement de l’UFR de Sciences est très largement supérieur à celui de la FLLASH). Mais apparemment, la présidence de l’université répartit les postes en se basant sur les laboratoires, non les UFR. Aussi, il est fort peu probable que cela soit fait.

3. Le conseil d’UFR a voté les statuts de l’institut universitaire Asie-Pacifique. Cet institut, qui existait déjà, se voit ainsi doter d’un conseil de gestion et des missions suivantes :
  • Valoriser au profit de l’ULR l’expertise des enseignants et chercheurs sur la zone, en particulier dans le cadre des coopérations entre établissements ;
  • encourager des partenariats avec des entreprises souhaitant développer des relations avec des acteurs de la région ;
  • soutenir la mise en place de doubles-diplômes avec les universités partenaires de la région ;
  • accroître la visibilité des formations de l’Université sur la région ;
  • servir à terme de fer de lance du PRES pour la coopération avec les universités d’Asie-Pacifique.
L’IUAP reste malgré tout rattaché à la FLLASH et dépend donc de celle-ci en terme budgétaire. 
 

4. Le conseil d’UFR a voté la mise en place d’une convention avec l’université indonésienne de Haluoleo qui a pour but de renforcer les échanges de professeurs, d’étudiants ; de mettre en place des doubles-diplômes, des recherches, des thèses, des publications conjointes.

5. Dans le cadre des projets d’actions internationales, le conseil d’UFR a dû opérer un classement des demandes de financement de voyages de professeurs auprès d’universités partenaires. Le classement est le suivant :
  1. Rencontre de Diego JARAK avec l’université Benemerita Universitad Autonoma de Puebla pour faire un état des lieux des échanges, en particulier pour ce qui est des notations.
  2. Charles ILLOUZ et Eric MONTEIRO pour rencontrer les partenaires de l’université brésilienne de Santa Cruz à Bahia afin de mettre en place à leur demande un master LEA en co-diplomation.
  3. Didier POTON et Patrick MOTILLON pour se rendre à l’université d’Alberta afin d’actualiser les échanges que l’IUFM entretenait avec celle-ci, en particulier avec le département francophone ; présenter les travaux de l’ULR sur le Canada.
  4. Martine RAIBAUD et Zhimin BAI qui doivent visiter une université taïwanaise et une autre, chinoise car elles n’ont pas été visitées depuis très longtemps.
  5. Visite de Danièle ANDRE avec nos partenaires des États-Unis d’Amérique (SUNY Cortland & Charleston), en particulier pour régler les modalités des échanges étudiants.

Réactions et demandes des élus étudiants.

Afin de mieux préparer les conseils, Nicolas Thelliez a demandé que l’ensemble des documents de travail soient envoyés à l’avance par courriel, afin de préparer au mieux les Conseils d’UFR. En effet, il n’est pas normal de découvrir le jour même de la réunion le bilan budgétaire de la FLLASH !
Concernant le jeu de chaises musicales que subissent les postes de professeurs, la Confédération étudiante regrette ces solutions qui ne permettent pas à l’UFR de lettres, langues, arts et sciences humaines de se projeter sur le long terme. Cette situation est le résultat de contraintes budgétaires fortes imposées par le ministère (20 % du prochain budget sera gelé ; les prochaines maquettes pédagogiques ne doivent pas coûter plus chères malgré une réforme de la licence requérant une augmentation du volume horaire) et le non-respect des redéploiements de postes des grandes universités vers les petites comme La Rochelle prévus par la loi LRU.
Concernant le poste de langue, Antoine Sobocinki a demandé comment l’administration compte pallier le manque de professeur de portugais et d’espagnol si le poste était pourvu en 11e section : pas de réponse concrète.
Enfin, la Confédération étudiante de l’université de La Rochelle est scandalisée par le fait que certains cours ne peuvent/pourront être assurés, en particulier en LEA avec les PPP. L’ULR ayant accepté de lancer le PRL (Plan Réussite en Licence) et fait le pari de l’insertion professionnelle, elle ne peut suspendre ce module qu’est le PPP. En effet il s’agit d’un cours permettant aux étudiants d'avoir une réflexion sur leur avenir professionnel dans lequel ils sont amenés à rencontrer la Maison de la Réussite ; cellule au sein de l’Université dont l’objectif est (comme son nom l’indique) la réussite des étudiants. Il est donc inconcevable que les L1 LEA n’aient pas les mêmes garanties de succès que dans les autres filières !

Nota Bene : les élus présents étaient Nicolas Thelliez, Paul Hamidi et Antoine Sobocinski. 

Edit : Les élus de la Confédération étudiante ont également demandé et obtenu qu'une copie des comptes-rendus officiels soit affichée, au deuxième étage, pour que l'ensemble de la communauté universitaire puisse les consulter.

jeudi 13 octobre 2011

Renouvellement du bureau et pétition.

Aujourd'hui, jeudi 13 octobre, la confédération étudiante de l'université de La Rochelle a renouvellé son bureau dont voici la composition :
  • Jean-Renaud ARENILLAS, président ;
  • Nicolas THELLIEZ, secrétaire ;
  • Antoine SOBOCINSKI, trésorier ;
  • Richard DWORAK ;
  • Paul HAMIDI ;
  • Damien FERRAZ ;
  • Mathieu ROCHARD ;
  • Alexis LE DELETER.
Félicitations aux élus !!
 
Sinon, du point de vue de la lutte syndicale, la pétition contre le nouveau système d'impression (qui comme prévu rencontre des problèmes) a été signée par près de 1 000 personnes. Encore 500 et nous pourrons ouvrir des négociations avec l'administration.