A l’exception d’une « petite phrase symbolique » en direction de la jeunesse, aucun des deux candidats n’a donné de réponses à des questions qui pourtant, selon tous les experts, préoccupent notre génération et concernent l’avenir de notre pays :
- Qui va payer demain pour de meilleures études et pour de bonnes formations ?
- Qui va payer pour les logements ?
- Qui va payer pour la réussite de tous ceux dont la famille ne pourra pas investir ?
Outre la bataille de chiffres à laquelle se sont livrés les deux candidats, nous ne savons toujours pas par quels moyens ils comptent sortir des différentes crises que nous traversons pour enfin, construire une nouvelle croissance.
Et pour ceux d’entre nous qui comptaient sur une « analyse fine » des journalistes à l’issue du débat, nous avons été servis : tous les éditorialistes des « grands médias » s’accordent à dire que le contenu des échanges était bon, sans aucune nuance.
Nous ne sommes pas de cet avis.
Définitivement, le pays dans lequel nous vivons est vieux. Un changement générationnel est nécessaire, voire vital.
Par Baki YOUSSOUFOU,
Président de la Confédération étudiante.